La nature d’une femme est semblable à une grande maison avec de nombreuses pièces…

 » J’ai souvent pensé que la nature d’une femme est semblable à une grande maison avec de nombreuses pièces: il y a le vestibule, que tout le monde traverse pour entrer et pour sortir; le grand salon, où l’on reçoit les visites formelles; le petit salon, où les membres de la famille vont et viennent à leur guise; mais au-delà, bien au-delà, il y a d’autres pièces dont on ne tourne peut-être jamais les poignées de porte; personne ne sait y aller, personne ne sait où elles mènent; et dans la chambre la plus reculée, le saint des saints, l’âme se trouve seule dans l’attente d’un bruit de pas qui n’arrive jamais. »

Edith WHARTON, La plénitude de la vie

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